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gabrielgomane
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Les cyber-attaques, les fraudes et les interruptions d’activité sont la bête noire des DSI. Et l’obsolescence technologique est souvent à l’origine de ces incidents. Car lorsqu’une entreprise utilise 2000 applications métiers, ce sont jusqu’à 5000 composants technologiques - tels que bases de données, systèmes d’exploitation, ou encore machines virtuelles - qui les sous-tendent. Et si ces composants ne sont pas mis à jour régulièrement, les conséquences sur la performance des applications s’enchainent jusqu’à parfois impacter gravement la performance opérationnelle.
Les DSI le savent, mettre à jour les composants technologiques de leur Système d’Information (SI) est capital, mais c’est aussi une gageure. Car nombreuses sont les applications critiques dont le fonctionnement ne peut être interrompu ou endommagé. Les mises à jour nécessitent une préparation du département informatique, longue et consommatrice de ressources. Elles ne se déroulent alors que quelques fois par an. C’est-à-dire que de multiples vulnérabilités peuvent perdurer longtemps dans un SI avant d’être corrigées. Ajoutez à cela que la gestion des risques en entreprise est encore vue comme un centre de coûts et non comme un centre de profits, et vous avez tous les éléments pour être confronté au risque d’avalanche. 

Comment gérer cette obsolescence technologique ?

En mettant en place un système de suivi du cycle de vie des composants technologiques qui sous-tendent les applications. Les DSI peuvent ainsi planifier la transformation de leur portefeuille applicatif, et agir à temps pour maitriser les risques inhérents à l’obsolescence technologique. Les librairies connectées à des outils d’Application Portfolio Management (APM) et d’IT Portfolio Management (ITPM), permettent de recenser toutes les données d’obsolescence des composants technologiques, et leur lien avec toutes les applications qu’elles sous-tendent. Elles centralisent les éléments d’information sur les dates de fin de vente, de fin de support, et de fin de support étendu des composants, et relient ces informations aux applications. Grâce à la création de rapports, les DSI sont alertés à l’avance des risques d’obsolescence. Cette vision complète permet ainsi aux DSI d’agir rapidement et de prioriser les mises à jour de leur portefeuille technologique.

Les bénéfices d’une solution de gestion de l’obsolescence technologique

Avoir une vue dynamique de tous les composants applicatifs et IT d’une entreprise, leurs interdépendances, et les recenser dans une librairie permettent  de :

  • Faire un suivi précis du patrimoine applicatif et technologique grâce à un référentiel unique et partagé
  • Etablir des relations claires entre les applications, les composants technologiques qui les sous-tendent et leurs configurations
  • Piloter et transformer un patrimoine informatique conséquent (composé par exemples de milliers d’applications réparties dans de multiples pays)
  • Maitriser les risques opérationnels liés à l’obsolescence
  • Informer de manière fiable les CODIR et COMEX
  • Réduire les coûts informatiques (grâce à la suppression des applications obsolètes, peu ou plus utilisées)

 Prioriser les mises à jour du portefeuille technologique permet aux DSI de ne plus jamais se retrouver en situation critique lorsqu’ils réalisent, trop tard, que des composants technologiques ne sont plus en mesure de supporter les applications critiques. Ils peuvent alors maitriser les risques d’avalanches et supprimer les effets boule de neige.

Pour en savoir plus sur comment automatiser l'import des données d'obsolescence n'hésitez pas à lire notre article : Gérer l’obsolescence des applications grâce au partenariat entre MEGA et BDNA

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